18 mars 2009

Lettre à mon bébé

voilà une lettre que j'ai retrouvé dans les placards :

Acceptez-vous de l'aimer, de le chérir et de le protéger dans la joie et dans la tristesse, dans l'opulence et la pauvreté, dans la santé et la maladie jusqu'a ce que la mort vous sépare ?

Oui, Lucas je le jure. Je te promets aussi mon Amour, de te respecter,
d'accepter que tu deviennes un homme qui ne sera pas non pas le prolongement de moi-même mais une entité à part entière qui suivra son propre destin en suivant, j'espères les conseils de sa mère;
d'accepter ta liberté d'être et de penser même si parfois ce ne sera pas mes valeurs;
d'accepter que l'on ne soit pas d'accord, les coups de gueule et les coups de peine.

Un chose est sûre, mon Amour, c'est que je serais là si tu as besoin de ma main pour guider tes pas; je serais là pour t'aider à te relever lorsque tu seras tombé; je serais toujours là pour t'accueuillir dans mes bras lorsque tu auras de grands bonheurs où bien des peines, même lorsque tu auras 50 ans.
Nous allons démarrer une histoire, un bout de chemin ensemble et déjà ce sont les plus beaux jours de ma vie.

A toi
Ta maman
Le 7 Septembre 1998

Lucas avait 10 jours..........

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Mon amie Béa,

Tu es encore et toujours là pour Lucas.. Chaque fois que nous nous parlons,tu l'évoques...Il ne se passe pas une journée sans que je n'ai une pensée pour lui...
Ton bonhomme est très fier de toi Béa.. et de son papa...
Isa

Anonyme a dit…

Quelle magnifique lettre comme si tu savais déjà .....Comme il aurait été agréable de les voir grandir et veillir nos chrs enfants

Anonyme a dit…

Demain, Lucas.

J'irais au cimetierre
allumer une bougie
faire une prière.

Demain, c'est "date anniversaire"

Je préfère y aller,
quand chemin détourné,
impulsivement, j'en prends la route.


Je sais que tu ai "ailleurs"
derrière la porte,
dans notre coeur.
dans les yeux et les rires de mes enfants,de Dorian,
dans ceux de tes parents.

On aimerait tellement alleger leurs fardeaux,
Mais les bras ballants,
on reste si impuissants.

Même si au cimetierre,
tu n'y "est" pas,
demain, m'y guideront mes pas.

Je te préfère dans tes coeurs dessinés, accorchés au mur,
pres de ton visage en portrait.

Je te préfère dans le chat bleu
qui joue sur mon étagère.

Je te préfère dans nos coeurs,
dans nos mots, dans nos souvenirs,

Mais demain,
c'est date anniversaire, j'irais au cimetierre
J'en aurais BESOIN, demain.

à demain, Lucas.